Jour 1 : Trajet Montréal – Pourvoirie
Nous sommes donc partis de Montréal en milieu de matinée avec une petite voiture de location. Je ne m’étendrais pas sur la partie du trajet Montréal – Trois-Rivières qui est une autoroute nord-américaine classique. Des grandes lignes droites limitées à 100 Km/h : rien de passionnant.
Nous avons voulu sortir de l’autoroute pour aller voir les Chutes de Ste Ursule, ce qui semblait une activité intéressante. 30 Km au milieu des champs pour arriver sur une zone d’activités payantes. Bref, ne commettez pas cette erreur de débutants 😉
La route entre Trois-Rivières et La Tuque est beaucoup plus agréable. Longeant le Saint-Maurice, la rivière qui donne son nom à la région de la Mauricie, elle offre des paysages de forêts et d’étendues aquatiques magnifiques. Un vrai paysage de road-trip !
La Tuque est la ville la plus proche de la pourvoirie. Rassemblant environ 13.000 âmes, cela sera l’occasion de faire le ravitaillement en produits frais. Et de bénéficier une dernière fois d’une connexion internet chez Tim Horton’s. En effet, la ville (tout comme la pourvoirie) ne bénéficient pas de couverture cellulaire !
À la sortie de La Tuque, c’est 60 Km de piste qui nous séparent encore du poste d’accueil de la pourvoirie. Alors avant de continuer, il faut nuancer la notion de « piste ». Quand j’avais lu ça, je m’attendais à de la piste comme celles que j’avais connu aux Baléares ou en Crète. Le genre de sentier où même en 4×4 tu ne dépasses pas les 30 km/h. Sauf que la piste ici est en fait une route forestière. Concrètement, c’est large comme une autoroute française sauf que c’est en terre. Même avec notre petite Nissan, nous avons pu maintenir une vitesse moyenne de 90 Km/h.
Après donc une soixantaine de kilomètres de piste au milieu de la forêt, nous sommes arrivés au poste d’accueil de la pourvoirie. Histoire de régler quelques formalités, notamment les permis de pêche, et de prendre les quelques consignes de sécurité avant de repartir pour quelques dizaines de kilomètres de piste pour arriver enfin à notre chalet Bec-Scie.
Au delà du paysage extraordinaire, c’est une charmante demeure qui nous a accueilli pour nos deux premières nuitées en terres sauvages. Éclairage par LED alimentées par des panneaux solaires, réfrigérateur et cuisson au propane, pompe à eau. L’absence d’électricité n’est pas si terrible, et le confort est excellent.
Cette première soirée sur place sera l’occasion de faire un barbecue sur les rocking chairs mais aussi de faire face aux moustiques du Québec ! J’avais embarqué avec moi du 5-5, produit anti-moustiques renommé mais qui ne les a guère effrayé. Mes bras et mes mollets, seules parties découvertes, leurs sont apparues comme des buffets à volonté. Rien d’handicapant ou de douloureux soyons clairs ! Mais soyez préventifs 😉