Cette partie concerne principalement les voyages au long court mais peut s’appliquer dans toutes les situations. Certains baroudeurs se voient déjà parcourir le globe à la découverte de nouvelles expériences et partent avec la ferme intention de voyager le plus longtemps possible. Cette option nécessite généralement un budget conséquent sauf si bien sûr vous vivez d’amour et d’eau fraîche.
Pour ces nouveaux Jules Vernes, le tour du monde de leurs rêves est l’occasion de travailler à l’étranger pour renflouer les caisses. Certains pays sont connus pour leurs possibilités de se faire de l’argent assez rapidement, je pense bien sûr à l’Australie, la Nouvelle- Zélande, le Canada voire quelques pays d’Asie. La possibilité de partir en « Programme Vacances Travail » est une chance qu’il ne faut pas laisser passer car en plus du salaire vous pourrez mettre en valeur votre expérience professionnelle.
N’hésitez pas à vous mettre en relation avec des personnes ayant déjà vécu cette expérience, elles seront à même de répondre à vos questions et de vous donner quelques tuyaux qui sauront se montrer utiles le moment venu.
Si gagner de l’argent n’est pas votre principal moteur vous pouvez tout aussi bien travailler pour en économiser. Vous pouvez tenter l’expérience du « Woofing », nous en avons déjà parlé dans un article précédent, mais pour ceux qui n’en ont jamais entendu parler le principe est simple, en contrepartie du travail que vous fournissez vous êtes logés et nourris par votre employeur. Cet échange sans valeur monétaire est une expérience que je recommande à tous, on y apprend beaucoup tout en partageant des moments riches avec nos hôtes. Vous évitez par la même occasion de dépenser votre argent dans la nourriture et le logement.
Le site « Workaway » propose à sa communauté des échanges équitables entre des voyageurs ayant un budget serré, des organisations et des personnes cherchant à apprendre ou à améliorer leurs connaissances linguistiques. Tout comme le Wwoofing, Workaway est basé sur un système de volontariat et de participation active entre chaque participant. Les buts de ce réseau sont de promouvoir les échanges entre les cultures, de permettre aux voyageurs d’apprécier leur expérience à l’étranger sans dépenser trop d’argent, de participer à des projets de développement durable et d’améliorer les connaissances linguistiques de chacun.
Enfin je vais vous parler du « Couchsurfing », une pratique de plus en plus répandue ces dernières années. Le principe est très similaire au woofing, pas question de dollars, d’euros, de yen ou de pesos, ici l’hospitalité et le partage sont de rigueur. Les membres de ce réseau communautaire mettent à disposition un lit, un canapé ou juste un matelas pour permettre à vous autres voyageurs d’avoir un pied à terre gratuit partout dans le monde, en contrepartie vous pouvez offrir un cadeau, faire à manger, etc. L’idée étant d’avoir un partage et un échange mutuel.
J’en vois déjà qui tirent la grimace: « il faut avoir confiance… » Je vais les rassurer tout de suite, il existe comme pour les comparateurs de prix sur internet, un système d’évaluation de la part des précédentes personnes. Vous pouvez donc savoir si vous avez affaire à un dangereux sociopathe en manque de chair fraîche ou à une mère de famille rêvant de voyager à travers vos péripéties et vos photos. Pour ceux qui ont encore un petit rictus de méfiance au coin de la bouche, vous pouvez trouver en cliquant sur ce lien, l’interview de deux jeunes filles qui ont choisi l’option couchsurfing.